blog

Y a-t-il plus de mal aujourd’hui que par le passé ?

La question du bien et du mal est une question du mental. Jean-Bruno Falguière nous invite à découvrir quelle est l’expérience spirituelle à vivre à travers cette dualité et cette confrontation avec le bien et le mal.

Jean-Bruno Falguière – L’autre est une école

La culpabilité ?

La culpabilité a mis une grande partie de l’humanité à genoux. La culpabilité est comme un cancer qui alimente le virus de la peur. Elle est utilisée depuis des siècles pour asservir les hommes à des croyances et à des idéologies.

La culpabilité est une arme de destruction massive. À partir du moment où vous vous retrouvez en face de quelqu’un qui vous tient un discours qui va d’abord vous culpabiliser, ensuite engendrer et éveiller la peur en vous, alors vous pouvez être sûr et certain que vous avez en face de vous quelqu’un qui vous manipule. Vous n’êtes pas en face de quelqu’un qui est en train de vous éveiller à la pédagogie de la vie, du vivant et de la réalité de ce qu’est l’expérience d’un être humain dans l’initiation de l’incarnation.

Ce sont des millions de personnes qui sont dans l’ignorance de leur véritable nature, enfermées dans une peur qui ne nourrit chez eux que de la frustration et de la colère. Nous sommes dans le cercle vicieux depuis des siècles qui consiste à essayer d’asservir les autres par la culpabilisation, engendrant ainsi en eux de la peur qui va engendrer de la frustration et de la colère, les déresponsabilisant et leur fermant l’accès à la connaissance.

Nous venons de l’amour et nous sommes destinés à l’amour. La culpabilité n’a pas d’autre fonction que d’empêcher ce cheminement.

Jean-Bruno Falguière – L’autre est une école

Peut-on chasser ses pensées ?

Le mental crée des pensées car il est en résonance permanente avec la matière et tous les mouvements de la matière. Son attention se saisit de tout ce qui se passe dans le monde physique ainsi que des émotions. Le mental est tellement sensible à tous les mouvements de la matière qu’il transforme toutes les choses dont il se saisit en une autre matière : les pensées.

Dans cette vidéo, Jean-Bruno Falguière, animateur de l’atelier L’autre est une école, explique la création des pensées et comment peut-on les stopper.

Jean-Bruno Falguière – L’autre est une école

Pourquoi croyons nous en nos peurs ?

Nous croyons à nos peurs parce que nous croyons à notre mental. Nous sommes totalement identifiés à notre mental, à notre corps émotionnel affecté, à notre corps physique et à notre égo. Nous croyons que nous sommes « Moi je ».

Le corps constitutif de notre égo est la peur, agitant sans cesse notre corps émotionnel affecté.

Jean-Bruno Falguière décrypte ici le processus de l’égo et du mental favorisant les peurs.

Un travail psychologique associé à un cheminement spirituel sont les clés pour sortir de l’illusion et amener à une ouverture à la conscience.

Arrêtez de répandre la culpabilité et la peur !

Je n’ai jamais, vraiment jamais, vu ou entendu qu’un seul être humain ait pu grandir, devenir adulte, c’est à dire s’élever, se responsabiliser, vivre dans la dignité avec la culpabilité gravée dans son cœur et la peur collée au ventre.

Depuis des siècles, nous imaginons des histoires catastrophiques, directement sorties de nos imaginations mentales, qui écrivent des scénarios à propos de toutes sortes de monstres qui ne sont en réalité que la projection de notre animalité.

Que ce soit Frankenstein, King Kong ou Godzilla, Dracula ou l’empereur défiguré et terrifiant de la guerre des étoiles, qui n’ont jamais existé que dans nos imaginations mentales, égotiques et infantiles, il s’agit toujours de la même peur qui prend sa racine dans notre condition animale.

En vérité c’est toujours la part animale en nous qui cherche à travers tous ces scenarii, à se débarrasser d’elle-même, c’est cette condition naturelle de la finitude de notre forme incarnée qui nous effraie le plus.

C’est bien de notre nature animale dont nous avons le plus peur. C’est pour cela que nous la mettons continuellement en scène. C’est bien de notre nature animale dont nous avons honte! La culpabilité est la prolongation psychologique de la peur, sa caisse de résonance, elle l’amplifie et l’enracine dans nos coeurs. Alors cette peur nous la re-inventons et nous la projetons sur tous les écrans de cinéma du monde !

D’une certaine façon nous avons bien raison !

Car notre animalité est bien la condition de notre humanité la plus dangereuse pour nous !

Pour la simple raison qu’elle a toujours été le commencement d’une aventure qui a toujours eu une autre destination.

Notre animalité, contrairement aux animaux, ainsi qu’à toutes les autres formes de la vie sur cette terre, est observée et agitée par un mental.

C’est à dire que toutes les autres formes de vie sur notre terre sont de simples enseignements, qui, si nous savons nous libérer de notre peur, de toute culpabilité, nous aident à voir que nous sommes les invités de toutes les formes de la vie, dont nous sommes seuls à pouvoir découvrir le véritable sens.

Nous avons la capacité de nous libérer de notre frayeur animale et de voir dans nos cœurs, comme dans le miroir de Dieu et de l’Amour, notre véritable nature et connaître enfin que nous sommes la réalité spirituelle des univers connus et inconnus.

Nous avons la capacité de voyager au delà des mondes, au delà de toutes nos imaginations.

Nous n’avons rien à imaginer, nous SOMMES, de toute éternité.

Tous les monstres auxquels nous nous soumettons, toutes nos peurs ne sont que les produits imaginaires de notre identification à notre animalité.

En réalité, nous sommes encore enracinés dans la peur archaïque de l’animal en nous, car nous n’avons pas encore compris que nous sommes des Dieux, et que chaque cellules de notre corps est un souffle de la magnificence de l’Amour.

Voilà le corps originel de notre peur, voilà la véritable source de notre culpabilité ! NE PAS AVOIR ENCORE COMPRIS QUE NOUS NE SOMMES PAS DES CRÉATURES ANIMALES ! Mais des êtres de lumière.

DES ÊTRES SEIGNEUR !

Des êtres MAGNIFIQUES ! Des parcelles lumineuses de Sa Volonté.

CAR DIEU N’EST RIEN D’AUTRE QU’UNE SPLENDIDE MANIFESTATION DE L’AMOUR.

Nous sommes Sa Volonté de la Conscience absolue de Lui.

Tout le reste?

Juste une manifestation animale du corps auquel nous restons attachés, comme nos pensées futiles, qui nous accrochent à l’illusion d’un désir de survie, pas plus évolué que celui d’une poule qui picore les grains de sa subsistance.

Sauf que la poule n’est jamais questionnée par un désir de survie.

Le jour où la prière nous invitera enfin au détachement de notre animalité, le jour où nous verrons dans nos miroirs autres choses qu’un visage, sur nos balances autre chose qu’un corps, dans l’autre la présence d’un miracle, alors, peut être, commencerons nous à vivre chaque instant de notre présence dans ce monde, comme l’aboutissement possible d’un peuple élu pour une terre promise.

La dictature de notre ego n’est rien d’autre que la projection des monstres imaginés par notre mental qui se nourrit à la source de nos peurs. Et cette source n’est autre que notre animalité.

Souvenez vous de cela. Toutes les peurs sont animales, pas humaines.

Nous n’avons jamais été notre corps.

L’incarnation est une INITIATION, qui n’a pas d’autre fonction que nous permettre de retrouver la mémoire, de sortir de l’oubli, d’exercer un jour le pouvoir du VERBE, celui qui s’est fait CHAIR, afin que Dieu, que l’AMOUR, puisse se dire, puisse dire dans le don de la parole qui nous a été confiée: JE SUIS.

Dieu Est.

Rien d’autre.