La question du bien et du mal est une question du mental. Jean-Bruno Falguière nous invite à découvrir quelle est l’expérience spirituelle à vivre à travers cette dualité et cette confrontation avec le bien et le mal.
La culpabilité a mis une grande partie de l’humanité à genoux. La culpabilité est comme un cancer qui alimente le virus de la peur. Elle est utilisée depuis des siècles pour asservir les hommes à des croyances et à des idéologies.
La culpabilité est une arme de destruction massive. À partir du moment où vous vous retrouvez en face de quelqu’un qui vous tient un discours qui va d’abord vous culpabiliser, ensuite engendrer et éveiller la peur en vous, alors vous pouvez être sûr et certain que vous avez en face de vous quelqu’un qui vous manipule. Vous n’êtes pas en face de quelqu’un qui est en train de vous éveiller à la pédagogie de la vie, du vivant et de la réalité de ce qu’est l’expérience d’un être humain dans l’initiation de l’incarnation.
Ce sont des millions de personnes qui sont dans l’ignorance de leur véritable nature, enfermées dans une peur qui ne nourrit chez eux que de la frustration et de la colère. Nous sommes dans le cercle vicieux depuis des siècles qui consiste à essayer d’asservir les autres par la culpabilisation, engendrant ainsi en eux de la peur qui va engendrer de la frustration et de la colère, les déresponsabilisant et leur fermant l’accès à la connaissance.
Nous venons de l’amour et nous sommes destinés à l’amour. La culpabilité n’a pas d’autre fonction que d’empêcher ce cheminement.
Le mental crée des pensées car il est en résonance permanente avec la matière et tous les mouvements de la matière. Son attention se saisit de tout ce qui se passe dans le monde physique ainsi que des émotions. Le mental est tellement sensible à tous les mouvements de la matière qu’il transforme toutes les choses dont il se saisit en une autre matière : les pensées.
Dans cette vidéo, Jean-Bruno Falguière, animateur de l’atelier L’autre est une école, explique la création des pensées et comment peut-on les stopper.